Un proverbe africain dit : « Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finit toujours par se lever. »
La crise que nous traversons est inédite : parce qu’elle touche à la vie – elle a déjà emporté des milliers de vie – et qu’elle n’a pas de frontières – la moitié de l’humanité, soit plus de 3 milliards de personnes sont en confinement. Du jamais vu en période de paix.
Elle va aussi provoquer une crise économique dont on ignore encore l’ampleur à ce stade.
L’humanité était-elle bien préparée à affronter un tel tsunami sanitaire ? Non, assurément. Il a révélé notre vulnérabilité. Nous sommes des mortels.
Sommes-nous prêts pour le tsunami économique à venir ? Le pire n’est pas certain.
Car heureusement, une des caractéristiques remarquables de notre espèce est le désir de vivre. Il est toujours le plus fort ; et que, à la fin, les humains prennent le dessus sur tout ce qui les empêche de jouir des rares moments de leur passage sur la terre.
Aussi, quand la nuit que nous vivons s’achèvera, naîtra un jour « nouveau ».
Nouveau, puisque nous serons amenés collectivement à imaginer une redéfinition de notre société actuelle : une redécouverte de la valeur sociale des différents métiers et de l’entreprise – le télétravail a permis de sauvegarder des pans entiers de l’économie – ; des « gens ordinaires » – agent de santé, caissière de supermarché, … – ont prouvé leur rôle vital.
Nouveau, parce que, pour chacun d’entre nous cette crise du siècle aura été l’occasion de revenir à l’essentiel : la vie est rare et précieuse. Préservons-la !
Des gens ordinaires.. Les héros d’aujourd’hui.
Synthétique, précis et poignant.
Croire en un monde meilleur fera de nous des survivants. Vivement la fin de cette pandémie.
Cette pandémie est une leçon pour l’humanité toute entière. Mais bon gardons toujours la tête haute et tout ira bien. Seulement l’humanité doit se préparer à une crise économique qui va faire basculer les états les plus puissants.